Description

Composé par Véronique Bracco

B.O fait également partie de mon cycle de pièces pour supports visuels mais plutôt dans l’esprit de créer une pièce de type mélodique (et non seulement une recherche « d’atmosphère ») qui pourrait être utilisée par exemple dans un générique. Bien sûr, d’autres utilisations peuvent aussi être envisagées mais ce fut ma première idée en tout cas lors de son écriture.

Au cinéma il y a selon moi plusieurs « écoles » ou « styles » de musiques utilisées : la musique à thème (où un thème fort et très descriptif représente un personnage, une émotion, une scène…), la musique qui crée « l’atmosphère » (sans thème marqué ou très reconnaissable, qui joue plutôt sur les éléments compositionnels, cellules rythmiques, timbres, sons, construction diverses…), et la « chanson » qui devient l’élément « star » du film. Chacune de ces « formes de musique de films » ont sûrement marqué votre esprit à un moment ou à un autre. Elles sont toutes très efficaces même si elles ne jouent pas sur les mêmes critères et n’évoquent pas la même chose pour l’auditeur.

Cette B.O fait donc partie de mon exploration de cet univers artistique, et en représente une des facettes.

Au fil du temps :

Comme je l’ai déjà évoqué, pour moi la musique est la « B.O – La bande son de notre vie ».  Et bien cette pièce, tout particulièrement, a été pensée et composée pour décrire le temps qui passe. Elle fait suite à « Destinée », et fut elle écrite quelques année après aussi tout d’abord pour violon et piano. Ou comment capter le temps d’un morceau un instant de vie et montrer le chemin parcouru si l’on regarde en arrière. Moins optimiste que la première pièce, elle est un peu plus teintée, agitée, parfois plus sombre et trouble, mais elle garde toutefois à cœur la sincérité et l’espoir. Le temps qui passe…ses effets sur nous…sur notre vision de la vie…les turbulences qui ont jalonné notre parcours…les fortes émotions, bonnes ou moins bonnes…les déceptions parfois…mais toujours l’espoir de croire. Une certaine agitation quasi perpétuelle et des moments de vie où le calme n’est plus de mise…une main gauche au piano assez tumultueuse pour décrire tout cela sur laquelle le violon se pose, lui plus paisible et continue de chanter toutefois et de vivre passionnément.

Là aussi, j’ai par la suite décidé d’en faire une version pour piano seul, dont voici l’audio.

A noter qu’une 3^ème pièce est prévue : elle viendra conclure cette « trilogie musicale » et clore ainsi une page.